| Auteur |
Le 16/11/2017 à 05:05 |
jeanfr.marechal@gmail.com
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"continua": pourquoi pas "continuât"? Il y a ici opposition, elle est renforcée par le subjonctif.
République: pourquoi une majuscule? Par ethnocentrisme? Les Français seraient-ils le peuple élu?
Encouragé par "ces" ou "ses" dispositions? Nous ne disposons pas du contexte.
Point positif: enfin du Stendhal et non une traduction d'oeuvre anglo-saxonne. |
| Auteur |
Le 16/11/2017 à 11:41 |
Job
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Passé simple pour continua : j'ai relu plusieurs fois pour m'imprégner du contexte ; le subjonctif exprime le plus souvent une action non réalisée or, là, le verbe continuer exprime bien une action réalisée dans le passé par Napoléon. Pour être plus sûre dans des cas comme ça, j'ai remplacé Napoléon par " je " pour que le verbe continuer montre son " vrai visage " et ça sonnait naturellement " je continuai " et non pas " continuasse " ou un autre truc alambiqué du subjonctif.
Je ne sais pas si je me suis fait comprendre, je suis peut-être la seule à m'y retrouver dans mon charabia.. |
| Auteur |
Le 16/11/2017 à 12:42 |
mahamantra
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Non, non Job, je vous comprends bien moi, c'est une belle astuce que vous proposez-là.
Une très belle journée à vous et à toutes et tous. |
| Auteur |
Le 16/11/2017 à 19:07 |
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poupougne
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Bonsoir à tous,
Au risque de jouer les trouble-fête, il faut se méfier de l'imparfait du subjonctif, très peu utilisé dans le langage courant, qui a tendance à souvent "mal sonner à nos oreilles" malgré un usage plus régulier chez nos grands auteurs.
Ce qui devait nous alerter dans cette dictée, si on procède à une écoute préalable, c'est l'usage intensif de l'imparfait et du passé simple dans la suite du texte. Le début de la dictée a pu faire douter quelques personnes mais "quoique" est toujours suivi d'un subjonctif.
Pour République, voici un copié/collé de la définition du Larousse :
État, pays ayant cette forme d'organisation (avec majuscule) : La
République française.
Quant à "ces dispositions", c'était sous-entendu "ces dispositions-là".
Bonne soirée et à demain pour la dictée. |
| Auteur |
Le 17/11/2017 à 06:53 |
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jeanfr.marechal@gmail.com
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Merci à Job pour sa réponse, mais je persiste: "quoique" a bien le sens, ici, de "malgré que", "bien que" et doit donc être suivi du subjonctif. Je rejoins là Poupougne sauf sur un point: "il faut se méfier de l'imparfait du subjonctif, très peu utilisé dans le langage courant"... L'usage ne justifie pas les fautes, les erreurs de logique. Et ce n'est pas l'apanage des "grands auteurs": mon grand-père, un paysan qui n'avait fait que ses primaires, utilisait couramment l'imparfait du subjonctif, en dialecte comme en "bon" français. Comme la plupart des gens du village, de cette génération. Curieusement, par contre, une majorité de Français recourt au subjonctif après "après que", qui demande l'indicatif: "après qu'il avait vu" et non "après qu'il ait/eût vu". Il n'y a donc pas d'allergie au subjonctif.
Quant à la république, j'ai trouvé deux orthographes qui distinguent d'une part l'association de personnes (avec minuscule: la république des arts, par exemple) et la forme d'Etat (majuscule requise). Va donc pour la République française: mais cela vaut alors pour tous les Etats (avec majuscule je présume) qui fonctionnent selon ce modèle politique. On écrira donc la République dominicaine...? Ce n'est pas ce que j'ai coutume de rencontrer, mais là non plus l'usage (le bon sens?) n'est pas l'alpha et l'omega de l'orthographe, ni de la pensée, car à ce compte-là, la Terre (avec majuscule?) est plate.
Pour ce qui est de "ces", j'entends bien qu'il s'agit d'un déterminant et non d'un possessif, mais, en vertu du contexte, inconnu, le possessif eût été possible, me semble-t-il.
L'écoute préalable s'impose effectivement pour avoir une idée du contexte. |
| Auteur |
Le 17/11/2017 à 07:17 |
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poupougne
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Bonjour jeanfr.marechal,
J'entends bien que l'usage de l'imparfait du subjonctif ne soit pas juste l'apanage des grands auteurs...mais avouez quand même que vous ne l'entendez pas souvent dans le langage courant à notre époque (pas à celle de votre grand-père). C'est la raison pour laquelle, je disais hier de s'en méfier un peu.
Bonne journée. |
| Auteur |
Le 17/11/2017 à 08:51 |
Kim
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Juste une petite précision, si cela peut éviter dans la plupart des cas d'utiliser cet horrible "malgré que" qui écorche les oreilles, à la place de "bien que" : "malgré" => OUI - "malgré que" => NON
Ci-dessous "extrait de" et "copié/collé" pour ne plus faire cette faute :
http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2017/05/06/37003-20170506ARTFIG00005-malgre-que-ne-faites-plus-la-faute.php
Qu'en est-il de la formule «malgré que + être, faire, écrire...»? Peut-on la mettre à l'indicatif ? Bien que l'on retrouve un emploi prohibé de la locution dans la rue ou dans la littérature («Malgré que rien ne puisse servir à rien, nous faisons sauter les ponts quand même» Saint-Exupéry), l'Académie française est très claire à ce sujet : la locution conjonctive ne peut exister qu'employée avec le verbe «avoir» conjugué au subjonctif.
Si l'usage a également déplacé le premier sens de la formule «malgré que» pour en faire un équivalent de «bien que», les sages nous précisent que cet emploi est à éviter. L'expression «malgré que» ne peut être un synonyme de «quoique». Seule l'expression figée «malgré que j'en aie», signifiant «malgré moi», «malgré mes hésitations» est correcte.
Bonne journée. Modifié par Kim le 17/11/2017 à 08:55
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| Auteur |
Le 18/11/2017 à 08:09 |
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GBRCB
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Bonjour,
Dans la dictée, quoique est bien suivi du subjonctif : ait dit, donc rien n'empêche de mettre le passé simple vu le sens de la phrase. Quant à la République, je crois que seul le sens général du texte permet de faire la différence, mais je ne suis pas toujours sûr de l'interprétation.
Bonne journée. |
