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corrections dictée, " De l'autre côté du miroir"

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Auteur Le 08/09/2018 à 09:01

terre

Bonjour, dans la dictée " De l'autre côté du miroir" j'ai mis toute entière, pensant que tout s'accordait avec entière, je ne comprend pas cette faute, merci de m'éclairer, à bientôt
Auteur Le 08/09/2018 à 09:13

poupougne

Bonjour terre,

Parce qu'il s'agit de l'adverbe "tout".

Regardez ce site, il va vous donner toutes les explications nécessaires pour ne plus faire l'erreur :

https://www.projet-voltaire.fr/regles-orthographe/tout-enervee-ou-toute-enervee/

Bonne journée à vous.
Auteur Le 08/09/2018 à 09:21

blanchris

Bonjour,

Dans ce cas, je pense que "tout" est un adverbe et on peut le remplacer par "entièrement".

Ce que vous entendez, c'est la liaison entre les deux mots.

Quelqu'un a-t-il une explication plus claire ?

Cordialement.
Auteur Le 08/09/2018 à 10:05

GBRCB

Bonjour,
Tout devant un adjectif, au sens de tout à fait est un adverbe invariable lorsque l'adjectif qui suit est masculin ou que l'adjectif féminin qui suit commence par une voyelle ou un h muet. Devant un adjectif féminin commençant par une consonne ou un h aspiré, tout est un adverbe variable : elle est tout étonnée, elle est toute hardie.
Bien à vous.
Auteur Le 08/09/2018 à 10:08

Kim

En effet, et la prononciation ne sera pas du tout la même : "toutétonnée" et "touteeee hardie" (d'où l'importance du respect des liaisons et de la prononciation pour une bonne compréhension)...

Modifié par Kim le 08/09/2018 à 10:09

Auteur Le 08/09/2018 à 11:39

poupougne

Tout à fait d'accord avec les "zendicteurs" qui vous ont donné toutes les explications dans le détail.

Je suis d'ailleurs toute honteuse (je plaisante, bien sûr) de m'être juste contentée de vous donner le lien vers site du projet Voltaire.

Heureusement que vous avez affaire à des membres très bienveillants.

C'est là tout l'attrait du forum qui me paraît bien vivant aujourd'hui.

Modifié par poupougne le 08/09/2018 à 11:40

Auteur Le 08/09/2018 à 18:26

71802

Le prénom Kitty n'aurait pas été de trop dans la marge.
Auteur Le 09/09/2018 à 09:30

blanchris

Merci à tous, comme d'hab, pour ces précieux renseignements !
Cordialement.
Auteur Le 09/09/2018 à 13:15

terre

Merci à vous tous pour ces précieux renseignements, j'ai 70 ans et je ne veux absolument pas perdre le savoir de l'ortographe, tout d'abord pour aider mes 4 petits fils ( mes cheveux se dressent sur ma tête quand je vois leurs textes!) et pour moi-même, c'est tellement valorisant de ne pas faire de fautes !
Bonne journée à tous et bonnes dictées
Auteur Le 09/09/2018 à 14:22

Kim

Vous avez bien raison, terre, nous sommes de la génération qui a connu rigueur, discipline, sévérité, exigence et nous n'en sommes "même" pas morts ! On n'apprenait pas en s'amusant, on acquérait le savoir à la sueur de notre front... et sous l'oeil exigeant de l'institutrice ou instituteur. On n'en avait pas moins pour autant, le moment venu, l'esprit critique ; l'histoire, la géographie, la littérature, etc, grâce à nos maîtres(ses), ces matières finissaient par nous passionner au tournant de l'adolescence. Alors, les nouvelles générations seraient-elles à ce point en baisse de QI qu'il faudrait tellement leur faciliter la tâche ? Il y a derrière cette évolution une raison qui certainement, nous échappe...
On entend à tout va, "les fondamentaux ne sont pas acquis", sans que suive une analyse constructive de ce manque...
Triste et dommageable pour nos petits-enfants...
Auteur Le 10/09/2018 à 19:51

terre

Vous avez tout à fait raison, nous étions heureux de toute cette discipline, comme j'aimerais que nos petits enfants connaissent la même chose, c'est pour cela que si moi, je peux les aider, même un petit peu pour moi, c'est bien. Aussi je trouve super "zen dictées" pour ça et je les en remercie. ( j'espère que je n'ai pas fait de fautes!) Bonne fin de journée.
Auteur Le 16/09/2018 à 07:04

marycake

Allons allons ! Ne soyons pas trop nostalgiques, honnêtement, c'était bien sévère à l'école et nous avions bien de l'appréhension pour y aller ! Toutefois, je dois reconnaître que le manque de rigueur est bien dommageable et les conséquences déplorables et attristantes. Mais l'éducation n'est-elle pas trop laxiste à la maison ? Les parents éduquent-ils suffisamment leurs enfants ? Ce ne sont pas toujours les enseignants qui sont en cause (je ne suis pas enseignante). Je suis toujours outrée d'entendre ; " C'est la faute du prof ou ton prof est nul ". L'académie n'est-elle pas en cause à sans cesse réformer ?
Auteur Le 16/09/2018 à 08:08

Kim

Absolument d'accord avec vous ! Mais la preuve que rien n'est parfait !
Il n'est surtout pas question d'accabler les enseignants d'aujourd'hui qui ne sont plus maîtres ni de leur enseignement ni de l'encadrement éducatif. Un conflit scolaire ? Un élève qui se comporte mal ? Pour la bonne réputation de l'établissement, l'enseignant n'aura pas forcément gain de cause pour avoir réprimandé... Les parents vont contester la punition, le zéro de conduite, etc... et souvent, ils obtiendront la levée de la sanction (prétexte : apaiser la situation aux frais de l'enseignant).
Certains parents supportent difficilement leurs enfants à la maison et sont contents de les voir retourner en classe tout en critiquant l'enseignant, qui, lui, en supporte au moins 25 du même acabit ou presque et ce que je veux dire c'est que cette situation ne favorise pas forcément l'apprentissage.
Bien évidemment qu'il faut être à l'écoute, évoluer dans les méthodes, la pédagogie, la prise en compte des capacités de l'enfant à progresser à son rythme, etc... Mais pour tout cela il faudrait aussi y mettre les moyens modernes, financiers, en effectifs, matériels, ne pas recruter des enseignants sur "LBC" ou presque et les jeter en pâture sans formation, arrêter de critiquer qu'ils sont toujours en vacances... c'est parmi eux que l'on trouve le plus grand nombre de dépressions...
Auteur Le 16/09/2018 à 08:23

Kim

Je précise que je n'étais pas enseignante et qu'aucun membre de ma famille ne l'est.
Pour donner encore raison à marycake, voici un lien vers un article édifiant sur le changement des programmes à la veille de la rentrée 2018 (enfin, bonne nouvelle : le passé-simple entre autres, réapparaît !).

https://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2018/09/01/pendant-les-vacances-le-ministre-change-les-programmes.html

PS. N'oublions pas qu'à chaque changement de programme, l'économie fait son beurre et les petits copains "éditeurs", "fabricants de papier", "imprimeurs", etc... se frottent les mains.
Auteur Le 16/09/2018 à 08:44

blanchris

Tout à fait d'accord avec Kim, comme très souvent.

Cordialement.
Auteur Le 16/09/2018 à 11:16

71802

Rassurez-vous Kim, sur votre analyse, je ne reconnais à aucun moment la réalité des enseignants d'aujourd'hui. Du moins de ce que ma copine vit. Les élèves se prennent des volées de punitions chaque jour et si le travail n'est pas fait, le double est donné pour le jour suivant et les parents ne bronchent pas. Quant aux vacances, elles sont largement justifiées par les journées de onze, voire douze heures d'un enseignant - sans compter les week-ends - pendant lesquelles il faut tenir sa classe, puis une fois à la maison on corrige les copies et on prépare les séquences des jours suivants. On oublie les 35 heures de Sarko et on se retrouve avec un salaire minable pour l'effort. Aussi, je n'ai pas compris votre phrase "ne pas recruter des enseignants sur "LBC"", vous n'êtes pas sans ignorer que 85% des candidats titulaires d'un M2 échouent au concours d'entrée dans la fonction et se retrouvent avec un diplôme inutile et une situation précaire jusqu'à leur réussite - pour ceux qui y arrivent, car certains sont à leur dixième essai -. Oui, il faut un master 2 même pour enseigner en maternelle.

PS : après vérification, le pourcentage de réussite au concours dans mon académie est de 6,50%, c'est-à-dire 2900 candidats pour 190 places en moyenne - pourcentage qui se réduit en réalité encore, car aux écrits succèdent les oraux où 140 candidats en moyenne seront retenus.

Modifié par 71802 le 16/09/2018 à 12:09

Auteur Le 16/09/2018 à 12:28

Kim

Il s'agit d'une réaction provocatrice en 2015 :

https://www.20minutes.fr/web/1749323-20151213-bon-coin-education-nationale-recrute-enseignants-aisne

"17 postes à pourvoir
Le département peine, en effet, à recruter ses enseignants. « Depuis l’an dernier, il y a un vrai problème de postes à pourvoir », explique Vincent Stanek, le directeur académique. Jusqu’à une quarantaine de postes vacants auraient ainsi été comptabilisés, selon le Courrier Picard, qui relaie cette information.

Actuellement, 17 postes sont à pourvoir par la direction départementale, qui recrute ces professeurs des écoles contractuels pour l’année scolaire en cours, à partir du niveau licence. « Vous travaillerez avec des enfants de 2 à 11 ans, de la première année de maternelle à la dernière année de l’école élémentaire. Vous devez impérativement être titulaire d’un diplôme allant d’une licence à un Master 2 », précise aussi l’annonce."

En effet, on limite l'accès par concours puis ensuite on manque d'effectifs pour compléter les classes, remplacer les absences, etc... On recourt aux contractuels que l'on met sous tutelle des titulaires auxquels on ajoute une charge supplémentaire dont ils n'ont surtout pas besoin.

Espérons que les choses finiront par s'améliorer...
Personnellement, j'en doute...

Modifié par Kim le 16/09/2018 à 12:30

Auteur Le 16/09/2018 à 12:37

Kim

J'ai connu l'époque où "personne" ne voulait devenir fonctionnaire : salaires nettement inférieurs à ceux du privé.
Quand le chômage est apparu, grand virage...
Puis la période de dénigrement a commencé.
On oublie que pour devenir fonctionnaire (titulaire), il faut passer un concours qui légitime les compétences (avec la concurrence que l'on sait) et pas seulement présenter un CV et passer quelques tests...
Combien de fois avez-vous entendu le fameux principe de calcul de retraite des 6 derniers mois pour le public et comparé au calcul appliqué dans le privé ?
Combien de fois avez-vous entendu parler du fait que les femmes du privé bénéficient de 2 ans par enfant pour le calcul de cette même retraite, alors que celles du public n'ont droit qu'à 1 an ?
Combien de fois ?
Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage...

Modifié par Kim le 16/09/2018 à 12:49

Auteur Le 16/09/2018 à 12:45

Kim

Ah ! Je dois préciser, que j'ai travaillé à l'international, dans le privé, en tant qu'indépendant, dans la fonction territoriale (après concours) où contrairement à ce qui est clamé sur les ondes, je n'ai pas connu moins que 35 h (et même plutôt plus) !
J'ai connu aussi dans cette collectivité un vaguemestre qui après plus de 20 ans de bons et loyaux services et à temps plein, ne gagnait pas le SMIC... (?!).
Arrêtons de leur tirer dans le dos, un jour viendra où on les regrettera.
La fonction ne fait plus rêver (fonction citoyenne, quel que soit le corps auquel on appartient) par manque de respect, manque de reconnaissance, manque de salaire à la hauteur des compétences et du dévouement.

Modifié par Kim le 16/09/2018 à 12:54

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