Auteur |
Le 25/01/2016 à 07:27 |
jeanfr.marechal@gmail.com
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Deux fautes, soit ! Mais jugez de mon incompréhension:
1) Miroir: pourquoi faut-il une majuscule à un endroit et pas à un autre? Rien ne l'annonce, et miroir est bien un nom commun. La mention des deux orthographes en haut à droite n'est pas suffisante pour lever l'ambiguïté.
2) quoi que ce fût d'autre: "ce" est souligné...????
Par ailleurs, la prononciation me semble très particulière:
1) "j'aurai aussi chaud": j'ai entendu "j'aurais aussi chaud". Au futur, pas de s, et le "ai" est donc fermé (comme un "é"), alors qu'il est ouvert (comme un "è") au conditionnel.
2) Même surprise avant "s'étant": le "é" est fermé, mais j'ai bien entendu un "è"... ce qui induirait "sept ans".
Certes, en grec moderne, toutes les voyelles sont ouvertes, et "un été chaud" devient "un ètè cho" ...
Ou je deviens dur de la feuille avec l'âge, ou j'ai changé de latitude sans m'en rendre compte, un peu à l'instar d'Alice qui a changé de monde (ou d'univers puisqu'il s'agit au fond du livre d'exercice d'un manuel de logique): mais alors, qquand je regarde par la fenêtre, qu'on nous enlève la neige, qu'on nous amène un peu de soleil... |
Auteur |
Le 25/01/2016 à 08:23 |
Kim
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Bonjour jeanfr.marechal,
Parfois en effet, une mauvaise prononciation peut mettre le doute sur l'orthographe d'un mot, surtout lorsqu'il y a plusieurs possibilités (événement ou évènement par ex.).
Mais là, même si la prononciation n'est pas accentuée au millimètre, le futur se comprend grâce au contexte et "s'étant" aussi car je me vois mal écrire "sept ans mise à regarder autour d'elle" ! Un peu débile, non ?
Quant à Miroir et miroir, à mon avis ça se justifie du fait que le premier est le nom de la pièce et le second le nom commun mais heureusement que Zendictée les a signalés car je serais sûrement tombée dans le panneau !
Bonne journée. |
Auteur |
Le 26/01/2016 à 08:15 |
jeanfr.marechal@gmail.com
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Merci pour l'explication: tout à fait d'accord pour ce qui est de "étant", le contexte impose la solution, et j'y avais fait suite mais après une hésitation et un petit retour en arrière, ce qui est irritant et casse le rythme de la dictée. Pour "miroir", par contre, je ne suis pas convaincu que le contexte de cet extrait seul indique à suffisance qu'il s'agisse, dans le premier cas, d'une pièce dotée d'un nom propre. Reste l'énigme du "ce" considéré comme fautif dans l'expression "quoi que ce fût...".
La prononciation doit, quant à elle, être au maximum en adéquation avec l'orthographe pour éviter les ambiguïtés, c'est bien pour cela qu'elle est soumise à des normes et pas simplement sujette à des " caprices" régionaux. Dans notre dialecte, par exemple, le futur est marqué par une voyelle ouverte "d'jaurè = j'aurai, d'jaureu= j'aurais". L'accent d'oc n'est pas ici plus admissible. Et il existe suffisamment de pièges qui donnent lieu à des jeux de mots: un bruit d'os ou un bruit d'eaux? Les aulx, eux, ne font guère de bruit, sauf peut-être pour les vampires.
Les normes ainsi que l'usage ne sont pas toujours clairs: on prononce souvent porreaux et écrit poireaux. Les deux prononciations existent, les deux orthographes existaient encore dans le Larousse des années trente du siècle passé (j'en possède un). Idem pour oignons. La perfection n'est pas entière, mais cela n'empêche pas d'y tendre. Sinon, à quoi bon faire des dictées?
Bonne journée à vous aussi. |
Auteur |
Le 02/02/2016 à 09:49 |
fanfanpe
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Bonjour,
Pour jeanfr.marechal@gmail.com
Personnellement j'ai écrit comme vous "quoi que ce fût" et je n'ai pas eu de faute comptée.
Le problème est peut-être ailleurs ? |