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Les essais, ceux de Montaigne et...

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Auteur Le 01/11/2019 à 07:24

motamo

...les miens !

Bonjour,

En plus de 3 autres fautes stupides , une 4e que j'ai de la difficulté à comprendre :

(…) quand ceux, causes ( moi) cause ( texte) de son délire, échappent à son action.

- j'ai pensé "les causes" de son délire, et non " la cause" de son délire.

Qui peut éclairer ce sujet ?

Merci et bonne journée !
Auteur Le 01/11/2019 à 09:24

guerinijm

Je crois que vous répondez à votre question dans votre commentaire, moi je l'ai compris sans même réfléchir je dois bien l'avouer à la cause de son délire.
Auteur Le 01/11/2019 à 10:38

abdelkader

Guerinjim, remarque, on comprend sans même réfléchir aussi lorsque l'on fait des fautes...jusqu'à avoir la correction, comme quoi, il faut (et il doit) toujours y avoir une logique, et là je ne la comprends pas moi aussi.

Dans le registre des fautes bêtes, j'ai, quant à moi, celle-ci : "Acquis sans prendre"... et oui... j'invente des expressions...
Auteur Le 01/11/2019 à 12:10

jeanpaul31

Bonjour

Je n'ai pas réfléchi et n'ai pas faite la faute. Mais, suite à ce post, je m'interroge : Pouquoi ce n'est pas le pluriel ? L'original du manuscrit indique :

"Comme l'âme descharge ses passions sur des obiects faux, quand les vrais luy défaillent"

Donc, c'est le traducteur qui a fait ce choix.

De plus, la construction de la phrase écrite par le traducteur est, pour moi, curieuse :

"quand ceux, cause de son délire, échappent à son action."

J'aurais attendu :

"quand ceux qui sont la cause (les causes) de son délire échappent à son action."

Mais je délire peut-être.


À demain

Modifié par jeanpaul31 le 01/11/2019 à 12:13

Auteur Le 01/11/2019 à 18:48

jean-luc

Moi j'ai écrit langue-de-bœuf avec tirets comme dans le dictionnaire ; au total 2 fautes en plus !
Auteur Le 01/11/2019 à 19:22

jeanpaul31

Bonjour
Il s'agissait ici du plat cuisiné avec une langue de bœuf (sans traits d'union) et non de l'outil mentionné dans les dictionnaires (avec les traits d'union) et d'usage courant en maçonnerie.


Extraits du dictionnaire de l'Académie française :
"LANGUE-DE-BŒUF n. f. (pl. Langues-de-bœuf). XIIIe siècle, lange de boef.


1. Nom donné à diverses armes, à divers instruments, qui possèdent un large fer plat, à deux tranchants. 2. Nom usuel de la fistuline, champignon basidiomycète, et de la buglosse, plante borraginacée médicinale (voir Fistuline et Buglosse)."






"LANGUE n. f. Xe siècle. Issu du latin lingua, de même sens.


I. 1. Organe musculeux mobile situé dans la cavité buccale de l'homme et de nombreux animaux, qui sert à la perception des saveurs, à l'ingestion de la nourriture, à la formation des sons du langage. (........) Un plat de langues de mouton, de veau. Langue de bœuf à la sauce piquante. Langue fumée. Langue de porc à l'écarlate. "

C'est là que l'on voit l'intérêt de l'utilisation du trait d'union quand c'est nécessaire.

À demain

Modifié par jeanpaul31 le 01/11/2019 à 19:38

Auteur Le 02/11/2019 à 06:21

poupougne

Bonjour,

À jeanpaul31,

"quand ceux, cause de son délire, échappent à son action."

Cette phrase est, à mon sens, correctement écrite : la mise entre virgules de "cause de son délire" évite à son auteur la "lourdeur" de la proposition relative telle que vous l'auriez attendue.

De plus je ne parlerais pas de "traduction" mais plutôt d'une conversion en français moderne d'un texte, écrit par Montaigne, en ancien français (XVIe siècle) que nous avons parfois du mal à bien comprendre de nos jours.

Bonne journée et bonne dictée.
Auteur Le 02/11/2019 à 10:07

guerinijm

Pour Abdelkader, ce que j'ai voulu dire c'est que je l'ai écrit sans me poser la question, il n'y avait nulle arrogance dans mes propos. Désolée si ma phrase a pu vous paraitre alambiquée.
Auteur Le 02/11/2019 à 14:38

jeanpaul31

Bonjour
Effectivement, à force de lire et relire cette phrase, je la trouve correcte moi aussi. J'ai écrit trop vite le post.
Pour le reste effectivement, j'ai utilisé le terme de "traduction", ne sachant comment nommer cette modernisation du texte de Montaigne. Ce terme est impropre si l' on prend la définition :

"TRADUCTEUR, TRADUCTRICE. n. Celui, celle qui traduit d'une langue en une autre"

Il s'agit de la langue française dans les deux cas.

Le texte ayant servi de référence à la dictée, en ligne sur le site de zendictées, emploie l'expression "texte modernisé". L'auteur de ce texte, le général Michaud, un combattant et un héros des deux grandes guerres, emploie lui-même le terme de "traducteur" et l'intitulé du livre est "TEXTE ORIGINAL, ACCOMPAGNÉ DE LA TRADUCTION EN LANGAGE DE NOS JOURS". Il commence par "avertissement du traducteur".

Comment faudrait-il nommer ceux qui rendent les textes en ancien français accessibles à tous ?

Je suis déjà rebuté par ceux antérieurs aux années 1800 car, par exemple les "s" ressemblent à des "f". "saucissons pouvait être écrit ſauciſſons".

À demain

Modifié par jeanpaul31 le 02/11/2019 à 15:16

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